Il n’existe pas de monument historique classé. Néanmoins, il existe plusieurs bâtiments présentant un intérêt patrimonial et architectural.

Patrimoine disparu

L'ancienne église datait de 1666.

Le faubourg du petit Cauroir abritait autrefois la principale industrie du village: Une sucrerie existait au siècle dernier dans le Petit Cauroir. Reliée par un raccordement particulier à la gare de Cambrai, elle était montée en 1914 pour écraser 500 tonnes de betteraves par jour. Son matériel fut détruit systématiquement par les Allemands qui ont cassé ce dont ils ne pouvaient pas se servir. Les bâtiments très endommagés par les obus et les bombes ont été reconstruits après la Première Guerre mondiale pour abriter un matériel de râperie qui envoyait le jus à la sucrerie de Caudry.

Par mariage, l'entreprise sucrière passe aux Pagniez-Risbourg. Leur fille, Yvonne Pagniez (1896-1981), née au château, a été une grande résistante, ayant vécu la déportation. Elle a laissé de nombreux romans qui ont fait sa notoriété. En sa mémoire, une rue du village a été inaugurée à son nom le 17 septembre 1978.

L'église Saint Léger

La première église Saint-Léger fut construite en 1666 avec l'ancienne chapelle du cimetière.Elle a été rebâtie 222 ans plus tard, en 1888, sur les plans de l'architecte LALLEMANT, qui a également conçu les plans de la mairie.

De style gothique, ce bâtiment religieux offre des détails architecturaux intéressants, tels que :

un parement de briques rouges,

des contreforts,

une entrée (porte en bois à double vantaux) présentant un arc brisé reposant sur deux colonnes (le chapiteau est orné de volutes),

un bas relief sculpté sur le tympan,

un clocher en forme de pyramide octogonale: on retrouve une flèche à 8 faces régulières disposée sur une tour à base carrée,             

ouverture gothique circulaire en forme de rose à 6 lobes.

Des grisailles garnissent toutes les fenêtres.

L'église est placée sous le vocable de Saint Léger, comme plusieurs autres églises du Cambrésis, sans doute en souvenir du temps où il faisait partie des Pays Francs Saliens.

C'est dans cette église que le 8 Mai 1704, Fénelon, archevêque de Cambrai, donna le sacrement de confirmation aux enfants de la commune.

Sa cloche, baptisée Augustine, Yvonne, Victoire, eut pour marraine Yvonne Pagniez, grande résistante, qui a donné son nom à une rue du village et pour parrain Arthur Boubay, Maire à cette époque.

 

Le monument aux morts

Le monument aux morts se situe au croisement entre la rue Lafayette et la rue de la Paix. Il représente une obélisque surmontée d'un coq, emblème de la France victorieuse. L'édifice est entouré d'une petite clôture, et de son jardinet orné d'un parterre de fleurs. On peut distinguer différents symboles :

le coq, symbole de la France, du courage et de la fierté (son champ au lever du jour symbolise la renaissance d'après la guerre),

un bas relief représentant un poilu mourant sur le champ de bataille, arme à la main, qu'un ange accompagne vers la mort,

une couronne funéraire

 

Les inscriptions détaillent les noms des soldats et des victimes civiles de Cauroir mortspour la France lors des Guerres 14-18 et 39-45.

La chapelle Saint Roch

La chapelle Saint Roch se situe le long de la RD113 en sortie de village.

Entourée d'une pelouse et d'arbres, elle a été érigée en 1884 grâce à un don de Catherine Miroux, en l'honneur de Saint-Roch afin de protéger les habitants du choléra. Elle a été restaurée en 1978.

Construite en briques rouges sur un plan rectangulaire, elle présente un soubassement en pierre blanche. La chapelle présente des détails architecturaux intéressants, tels qu'un front triangulaire surmontée d'une croix, une porte en bois encadrée d'un arc plein cintre soutenu par deux piliers de pierre sculptée. On retrouve une couverture en tuile, ainsi qu'une frise alternant pierre et briques.

Une chapelle datant de la même époque que l'église est située dans le cimetière communal, à l'extérieur du village.

Le calvaire

Le calvaire se situe le long de la route départementale D113, en direction de Petit Cauroir.

L'édifice surplombe la route et est accessible depuis un cheminement en pente. Encadré par deux grands tilleul et ceinturé par une clôture en béton, il présente une architecture simple. La croix de fer est surmontée d'une statue représentant le christ crucifié, elle est disposée sur un entablement en briques recouvert de dalles de ciment (lui même disposé sur un socle en béton).

ila été restauré en 2019 lors de la journée citoyenne par JN Lesnes.