Notre héroïne
Le village de Cauroir a compté parmi ses habitants une dame qui fut célèbre en son temps et qui reste dans les mémoires de tous par ses actions héroïques durant la seconde guerre mondiale.
10 Août 1896
Née à Cauroir le 10 Août 1896, son enfance s'est écoulée dans une ambiance familiale simple et un minimum de confort. Elle devient infirmière. Durant la seconde guerre mondiale, elle fait partie des services de renseignements de l'Armée Française, ceci dés 1940 ; elle entre dans le réseau Kléber jusqu'a son arrestation par la Gestapo le 3 Juin 1944.
Elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück, d'où elle parvient à s'évader au cours d'un transfert.
Elle écrira plus tard: "Il n'était pas possible qu'un gouvernement même nazi, ordonne une si atroce extermination de femmes.Et je n'imaginais que si j'apportais en france la vérité sur notre bagne, une révolte du monde civilisé en ferait cesser l'horreur.Donc j'étaisrésolue à m'enfuir..."
Elle mènera une vie de clocharde durant sa fuite puis elle sera arrêtée en Suisse, jugée et emmenée dans une forteresse d'une petite ville du Würtemberg. Elle sera libérée par les américains en Mai 1945.
Après la guerre, elle racontera son incroyable odyssée dans son livre" Evasion44" publié en 1949 qui recevra le grand prix du roman de l'Académie Française.
Elle est ensuite correspondante de guerre au Viet-Nam et en Algérie, puis se retire en Bretagne, non loin de l'ile d'Ouessant,"Pour goûter la solitude et la vérité de la mer". Elle reviendra à Cauroir le 17 Septembre 1978 pour inaugurer une rue qui porte son nom.
Les enfants de l'école auront plusieurs fois la visite de cet écrivain qui viendra leur conter la dure vie des "Goémiers" avec son livre "Ouessant"
Yvonne Pagniez nous quittera le 18 Avril 1981, mais dans la mémoire de ses compatriotes, restera gravé le nom de cette femme de lettre à la foi inébranlable et à la volonté de fer.
En sa mémoire, une rue du village a été inaugurée à son nom le 17 septembre 1978.
Le 13 mai 2017, le Maire Benoit Dhordain, en présence d'Yves Pagniez, fils d'Yvonne Pagniez, et de sa famille, a baptisé l'école de Cauroir du nom d'Yvonne Pagniez.
Ses oeuvres
- Evasion44
- Scènes de la vie du bagne
- Ils ressusciteront d'entre les morts
- Ailes françaises au combat
- Ouessant
- Pécheur de Goëmont
- Françaises du désert